FAQ

Le nettoyage à l’eau est un procédé pour le nettoyage professionnel des textiles (en premier lieu pour le linge en forme, le linge fragile) qui utilise de l’eau mais pas de solvants organiques.

Les textiles délicats ou non lavables sont nettoyés avec peu d’eau, et une action de lavage mécanique qui alterne impulsions compressives brèves et longues phases de relaxation. Les nouveaux produits de soin de la gamme LANADOL empêchent les tissus de rétrécir, limitent la capacité d’absorption des fibres naturelles et augmentent le glissement de surface en fixant les colloïdes. L’essorage est réalisé par accélération centrifuge dans des machines pour le nettoyage à l’eau spécialement équipées à cet effet.

Ensuite, le séchage a lieu en séchoirs à tambours, équipés d’un système de mesure de l’humidité résiduelle qui permet un séchage sur mesure ménageant les textiles.

Puisqu’il y a deux machines distinctes, une pour le nettoyage et une pour le séchage, le nettoyage à l’eau nécessite le transbordement du linge d’une machine à l’autre. La technique moderne du nettoyage en solvants est celle du « dry to dry » : les textiles sont nettoyés et séchés dans la même machine. L’avantage du nettoyage à l’eau par rapport à ce système est que l’on peut déjà introduire la nouvelle charge dans la machine pendant que l’autre sèche. Il est donc possible, avec le procédé LANADOL sensitiv, de nettoyer à une cadence de 20 minutes. Ce qui correspond, selon l’organisation de l’exploitation, à 2 à 3 charges par heure.

L’élément déterminant pour la rapidité de traitement de la marchandise est la manière dont sont effectués les travaux de finissage. A machines à capacités égales, le nettoyage à l’eau a donc une productivité supérieure à celle du nettoyage traditionnel en solvants.

Etant donné que les taches de graisses comme les saletés du col sont pratiquement les seules à traiter, le prédétachage reste limité. Les taches de nourriture, boissons, sang, urine, transpiration, qui donnent beaucoup de travail en nettoyage à sec, sont ici éliminées sans effort. On ne rencontre pas non plus de problème d’odeurs, de grisage ou ternissure  des couleurs. Au contraire : les vêtements nettoyés ont un parfum frais, des couleurs éclatantes et un toucher agréable.

Le nettoyage à l’eau ne faisant pas usage de solvants, il n’y a pas de problème de stockage, pas de problème de distillation ni de résidus de distillation, et donc pas de frais liés à l’élimination de ces déchets par un professionnel.

Inexistants aussi, les contraintes et contrôles administratifs liés à la manipulation de solvants. L’installation d’unités de nettoyage à l’eau dans des centres commerciaux ou au centre-ville ne pose généralement aucun problème. La simplicité d’organisation se répercute aussi dans les coûts d’assurance.

Le seul point important à prendre en considération est le finissage. Mais cette difficulté est toute relative : avec du matériel de finissage adapté au nettoyage à l’eau et du personnel formé, tout se passe sans peine. Le finissage des textiles nettoyés à l’eau est différent du finissage des textiles nettoyés à sec, mais il n’est pas plus difficile. Le nettoyage à l’eau professionnel exige du matériel de finissage professionnel, comme des toppers à pantalons, des mannequins et des tables de repassage modernes. Avec une planche à repasser standard, le travail serait trop contraignant et les résultats insatisfaisants. Pour obtenir un repassage impeccable (et c’est un must pour les professionnels de l’entretien textile), il est indispensable de disposer d’une bonne technique de repassage.

Le tableau comparatif suivant permet de comparer en un coup d’œil, les avantages du nettoyage à  l’eau  pour le service aux particuliers.

Service : Nettoyage à sec Nettoyage à l’eau Blanchisserie
Costumes, tailleurs ++ + - -
Pantalons, jupes ++ ++ - -
Robes, blouses + ++ - -
Vêtements sports/protection + ++ (+)
Vêtements d’entretien facile, loisirs + ++ +
Textiles d’intérieur, rideaux + + +
Chemises + ++ ++
Literie - - ++ +
Nappes, serviettes , linge de corps - - + ++

Appréciation : ++ = bon ; + = possible ; (+) = possible avec restrictions ;
- - = non recommandé

Ce tableau montre que le nettoyage à l’eau a un champ d’application très vaste. Il crée en quelque sorte un pont entre le nettoyage à sec et la blanchisserie, offrant à cette dernière des perspectives de marché dans le domaine du linge en forme. Et permettant aux pressings d’acquérir une clientèle de linge domestique.

  • Résultats de nettoyage exceptionnels et hygiéniques.
  • Grande sécurité par rapport aux tissus fragiles et aux vêtements plus élaborés.
  • Aussi bien les textiles munis du symbole W que P ou nettoyage à l’eau peuvent être nettoyés avec le système LANADOL nettoyage à l’eau.
  • Couleurs lumineuses.
  • Fraîcheur légèrement parfumée.
  • Toucher agréable.
  • Champ d’utilisation très large, dans tous les domaines du nettoyage textile.
  • Très bien reçu dans le public.
  • Acquisition de la clientèle qui a délaissé le nettoyage à sec.
  • Capacité concurrentielle accrue grâce à l’élargissement de l’offre.
  • L’aqua-nettoyage se fait à l’eau et avec des produits biodégradables.
  • Les produits LANADOL ont rempli les conditions d’obtention du label écologique « ange bleu ».
  • Aucune émission de composés organiques volatiles (COV) dans l’atmosphère.
  • Aucun danger de pollution pour l’air ou les sols.
  • Pas d’utilisation de solvants.
  • Meilleur climat de travail dans les entreprises puisque absence de solvants.

Le nettoyage à l’eau est incontestablement le moyen le plus écologique et le plus respectueux de la santé qui existe pour entretenir les textiles.

  • Il permet d’acquérir de nouveaux clients, en particulier ceux qui ont délaissé le nettoyage à sec.
  • Il n’engendre pas de résidus de distillation, donc pas de frais liés à l’élimination de ces déchets.
  • Faible consommation en eau, énergie et détergents.
  • Durée de cycle très courte, donc bonne rentabilité par rapport aux investissements faits dans les machines.
  • Frais d’acquisition et d’entretien plus bas.

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Afin de garantir une protection juridique aux fabricants, commerçants et professionnels du textile, notamment de l’entretien textile, le Dr. Krüssmann (Institut de recherches de Krefeld) a créé en 1994 un groupe de travail visant à intégrer le nettoyage à l’eau dans le système international des symboles d’entretien. En 1995, ce groupe de travail est devenu le Europeen Wet Cleaning Commitee,( EWCC).Sous le contrôle de l’institut néerlandais TNO et en collaboration avec les instituts de recherche français (CTTN), anglais(FCRA), suédois (IFP), l’institut Hohenstein  et celui de Krefeld (Allemagne), il s’est attelé à l’élaboration de critères d’évaluation standard pour le symbole « W », soutenu par des experts de l’industrie chimique et de la construction mécanique.

Sur la base de ces travaux, le projet Aquacarb,  soutenu par la Commission européenne, a vu le jour en 1998. Il s’est fixé pour objectif de déterminer les conditions d’évaluation nécessaires à l’obtention du symbole « W » et de tracer les frontières avec les symboles d’entretien internationaux déjà existant en établissant des normes européennes.

Etant donné que la fabrication et le commerce des textiles sont deux domaines étroitement liés, il fallait élaborer des normes qui soient utilisables dans tous les pays, qui offrent des résultats reproductibles et réalisables dans la pratique.
Afin d’atteindre un standard international, on a établi pour le symbole « W »des valeurs limites qui peuvent être atteintes dans le procédé du nettoyage à l’eau avec une action mécanique restreinte (par rapport aux machines domestiques) et en utilisant un agent tensioactif non ionique simple, neutre et disponible dans le monde entier. Ces définitions sont certes bien en deçà des standards de Kreussler et Miele, mais elles représentent déjà un grand pas en avant.
Avec le symbole d’entretien « W », on a donc des critères d’évaluation impératifs, qui garantissent la réalisation du nettoyage à l’eau et du séchage sans risques pour les textiles.

Après l’introduction du symbole « W » au niveau international, le nettoyage à l’eau est un procédé qui peut être utilisé pour nettoyer tous les textiles qui, d’après les symboles d’entretien, sont lavables ou ont le symbole « W ». Ce symbole ne tient pas du tout compte de la protection des fibres, comme le fait le système Miele Kreussler. Vous pourrez constater, à travers les images qui suivent, les conséquences que cela peut avoir dans la pratique.

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Ces photos montrent 3 échantillons de laine (Woolmark, IWS)

A gauche : nettoyage à sec en solvants d’hydrocarbures
Au centre : nettoyage à l’eau avec le système Miele Kreussler procédé LANADOL Sensitiv
A  droite : nettoyage à l’eau conformément au symbole « W »

Alors qu’on ne constate pratiquement pas de différence entre le tissu nettoyé à sec et celui nettoyé selon le procédé LANADOL, on voit nettement que le tissu nettoyé à l’eau selon le symbole « W » a subit un rétrécissement.
En d’autres termes, le nettoyage à l’eau en procédé LANADOL va au-delà des exigences posées par le symbole « W », et augmente ainsi la sécurité de vos textiles au cours du processus de nettoyage à l’eau !

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Oui, le nettoyage à l’eau a reçu l’écolabel « Ange Bleu-parce que nettoyé à l’eau » de l’institut allemand pour l’assurance qualité et la certification des produits (RAL UZ 104) !
Le but de ce label est d’attirer l’attention du public sur les avantages dont dispose le nettoyage à l’eau industriel sur le plan écologique aussi bien par rapport au lavage domestique que par rapport au nettoyage en solvants.

Le slogan « protège l’environnement et respecte la santé » vise à sensibiliser le consommateur et à lui donner l’opportunité, par son comportement d’acteur économique, d’agir lui-même pour le bien être de l’homme et de la planète. Dans un esprit de participation au développement durable, l’idéal soutenu par ces distinctions est de faire renoncer le consommateur de son plein gré au nettoyage en solvants halogénés sans pour autant avoir à faire de concession au niveau de la performance de lavage. Le but étant aussi, en privilégiant le nettoyage à l’eau, d’éviter les émissions de composés organiques volatiles (VOC) occasionnées par l’entretien textile.

Le label RAL UZ 104 pour le nettoyage à l’eau a été le premier écolabel décerné pour le nettoyage textile industriel. Ce label très exigeant en matière de protection environnementale n’existait jusqu’alors que dans le domaine des produits ménagers. Le fait que cet écolabel ait été décerné au nettoyage à l’eau prouve son caractère innovateur, écologique et son statut de pionnier dans l’univers de l’entretien textile professionnel.

C’est avec plaisir que nous mettons notre expérience à disposition de nos clients pour les aider à obtenir le label « Ange Bleu ».

On entend souvent, dans les milieux spécialisés, des discussions sur les limites du nettoyage à l’eau : « Quel est le pourcentage des textiles apportés dans un pressing qui peuvent être nettoyés à l’eau et dans quelle mesure a-t-on encore besoin de solvants ? » ; «  pour quels articles le nettoyage à l’eau vaut-il la peine, à partir de quand les coûts et les risques sont-ils trop élevés ?

En fait, la vraie question est la suivante : Est-ce que le nettoyage à l’eau offre aux professionnels de l’entretien textile de meilleures perspectives que le nettoyage à sec ?

Avec 20 ans d’expérience dans le nettoyage à l’eau, nous pouvons répondre à une grande partie de ces interrogations :

  • Le nettoyage professionnel des textiles avec le solvant « eau » n’est néfaste ni pour la santé, ni pour l’environnement
  • Il y a une très forte adhésion au nettoyage à l’eau, aussi bien dans le public que chez les professionnels du nettoyage
  • Les performances de lavage, l’élimination des taches et l’hygiène sont excellentes
  • Le champ d’application est très large : chemises, vêtements de sport, textiles d’extérieur, robes de mariée, literie, jeans, robes,  chemisiers et  costumes.
  • Les coûts liés à l’installation et au fonctionnement sont nettement inférieurs à ceux qui existent en cas d’utilisation de solvants, et les risques sont inexistants.

Mais il reste encore quelques points d’interrogation :

  • En ce qui concerne l’évaluation des risques, quand les symboles d’entretien recommandent (P) ou (F) ;
  • En ce qui concerne les qualifications requises par les employés, afin que les articles ne soient pas endommagés en raison d’une faute interne ;
  • Concernant l’appareillage et les méthodes de finissage nécessaires ;
  • A propos de l’évaluation des coûts, de la fixation des prix et du marketing.

L’écolabel « Ange Bleu » a beaucoup servi cette technique innovatrice qu’est le nettoyage à l’eau, et ce dès sa mise sur le marché. Il a contribué, au niveau national et international, à l’image très positive et écologique qui lui est associée. En tant qu’inventeur du nettoyage à l’eau, Kreussler a beaucoup profité de cette image avec LANADOL, mais il faut préciser que les procédés et produits de la gamme LANADOL respectent des standards techniques qui vont bien au-delà des critères établis par le label « Ange Bleu ».

Aujourd’hui, dans le nettoyage à l’eau, c’est LANADOL qui constitue la référence en matière de technique !

Même les sceptiques du nettoyage à l’eau admettent que le nettoyage des vêtements faciles à entretenir, des pantalons, des vêtements de sport, jupes, chemisiers, imperméables et autres articles qui peuvent être imperméabilisés est plus simple et plus efficace avec le nettoyage à l’eau qu’avec le nettoyage en solvants. Seuls les costumes, les cravates et les vestes homme sont plus délicates à traiter et ont des exigences de finissage  plus élevées.

Pourtant, si l’on considère que le nettoyage à l’eau offre des avantages considérables en matière d’installation d’exploitation, de sécurité, de coûts, d’étendue de la gamme de services proposés, de qualité de nettoyage, d’acceptation parmi les clients, qu’il est parfait pour presque tous les types d’articles et que sa seule faiblesse réside dans le traitement du linge en forme pour hommes : pourquoi ne pas s’atteler à résoudre ce problème étape par étape ?

Pour voir dans quelle mesure ce problème est déjà résolu aujourd’hui, il suffit de jeter un œil sur le nombre d’exploitations qui traitent chaque jour ce type de vêtements. Et ceci dans le monde entier ! C’est quelque chose qui peut s’apprendre ! Le succès de ces entreprises face à la concurrence montre qu’elles ont choisi le bon chemin. Dans de nombreux pays, le financement du nettoyage à l’eau est d’ailleurs subventionné ou favorisé par l’allègement des formalités administratives.La majorité des entreprises d’entretien textile réalise parallèlement du nettoyage à l’eau et du nettoyage à sec, la proportion des articles traités au nettoyage à l’eau étant en forte augmentation depuis quelques années.

On observe aussi de plus en plus d’exploitations qui se tournent exclusivement vers le nettoyage à l’eau, soit en raison de leur situation exposée, par ex. proche de magasins d’alimentation, soit en raison d’une législation nationale très stricte en matière de protection de l’environnement.

Dans les blanchisseries industrielles, il y a également une tendance à traiter au nettoyage à l’eau certains textiles fragiles, comme les vêtements d’image, qui sont souvent proposés en leasing pour les banques, les assurances et le personnel de bureau.

Un des domaines traditionnels du nettoyage à l’eau est la blanchisserie intégrée ;  maisons de retraite ayant leur propre blanchisserie, ou encore  sapeurs-pompiers pour le traitement de leur équipement de protection.

Oui, le nettoyage à l’eau est porteur d’avenir. Il a fait ses preuves au niveau international, et la gamme des produits LANADOL offre même des garanties qui dépassent celles du symbole d’entretien « W », augmentant la sécurité d’utilisation lors de la procédure de nettoyage.

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